La dépression saisonnière s’installe en général à l’automne ou au début de l’hiver.
Les symptômes sont ceux de tout épisode dépressif (tristesse récurrente, perte d’énergie et d’envie, troubles de sommeil, pleurs, déséquilibre alimentaire, sentiment de solitude, idées noires…) et ils affectent considérablement les capacités de travailler. Ce trouble s’appelle aussi parfois trouble affectif saisonnier.
Une des explications possibles est que, depuis des millénaires, la vie de l’homme a été scandé par les cycles clarté/obscurité. La stimulation du système nerveux par la lumière (les neurotransmetteurs via la rétine) joue un rôle primordial dans les rythmes biologiques du corps. Quand il faisait jour on travaillait, la nuit, on dormait.
L’invention de la lumière électrique a été une grande révolution. Elle lui a permis d’être beaucoup plus actif et surtout au-delà des heures de lumière naturelle.
Au delà des avantages pour lui et la société, l’être humain a été dans l’obligation de s’adapter et son corps de faire des efforts d’une part mais il a eu aussi tendance de ne pas prendre en considération les signes de fatigue que son corps lui transmettait d’autre part.
Certains individus paraissent avoir mieux réussi l’adaptation que d’autres. Cependant, sans aller jusqu’à la dépression, le manque d’entrain de l’être humain en hiver (le « blues de l’hiver ») montre les conséquences de ce manque de stimulation par la lumière naturelle.
La psychothérapie et la luminothérapie combinées se révèlent particulièrement efficace pour soulager ce type de troubles.
(Voir : luminothérapie dans le lexique cigap.org)