Droit français: A l’exception des personnes qui n’avaient été reconnues que par leur mère, jusqu’aux Loi nº 2003-516 du 18 juin 2003 relative à la dévolution du nom de famille et nº 2002-304 du 4 mars 2002 relative au nom de famille, tout individu portait alors le nom de son père, d’où l »usage du mot « patronyme » (du mot latin « pater »= »père »).
Tous les descendants d »un même ancêtre mâle, portaient donc le même « patronyme », c’est à dire, celui de leur auteur mâle commun. Et nul ne pouvait déroger à cette règle qui était d’ordre public. Tel n’est plus nécessairement le cas. L’article 311-21 de la loi du 4 mars 2002, prévoit en effet : « Art. 311-21. – Lorsque la filiation d »un enfant est établie à l’égard de ses deux parents (…) ces derniers choisissent le nom de famille qui lui est dévolu :
– soit le nom du père,
– soit le nom de la mère,
– soit leurs deux noms accolés dans l’ordre choisi par eux dans la limite d’un nom de famille pour chacun d’eux.
l’absence de déclaration conjointe à l’officier de l’état civil mentionnant le choix du nom de l’enfant, celui-ci prend le nom du père. (Il existe des exceptions lorsque le père ne vit pas avec la mère et sous certaines conditions: se renseigner auprès d’un avocat). Cette réforme qui, compte tenu de ce que les enfants peuvent porter associé ou non à celui de leur père, le nom de leur mère, a effacé le mot « patronyme » de tous les textes en vigueur pour le remplacer par l »expression « nom de famille ».